Fabien Rodhain est coach et écrivain humaniste.
Deux angles d’attaque pour une même finalité, mettre en lumière ce
qui est positif. Fabien dit être invraisemblablement optimiste. Il a foi
dans la vie. Pourtant son optimisme s’est révélé dans toute son ampleur au
travers d’une tragédie personnelle.
Le
point de basculement, à partir duquel la recherche de cohérence devient une impérieuse nécessité. Où le voyage devient
aussi important que la destination. L’ex cadre dirigeant dit ne pas avoir de stratégie professionnelle pour autant. Il
écoute les signes de la vie et avance
vers ce qui lui correspond le mieux.
Et de fil en aiguille, il tisse son
identité d’accompagnant et de vecteur d’insurrection positive.
En tant que coach, Fabien
accompagne autant des équipes que des individus. Révélateur d'énergie positive. Celle qui est en chacun de nous et celle qui se manifeste à travers
l’intelligence collective. Il revendique
la posture d’animateur. « Celui qui met en vie ». Pour lui, point d'attitude du sachant face à des apprenants. Son rôle est de révéler les
savoirs de chacun pour qu’ils s’enrichissent mutuellement. Des savoirs que l’animateur
considère comme équivalents, qu’ils soient portés par la connaissance,
l’expérience ou l’intuition.
Parmi les différentes approches qu’il utilise pour
accompagner des équipes en entreprise Fabien fait appel aux techniques de
codéveloppement. Pour en comprendre les
ressorts j’ai participé à une séance
animée par ses soins.
L’intelligence collective, un démultiplicateur.
Le codéveloppement s’appuie sur un protocole et un tempo instillés par l’animateur. Avec lui, autour de la table, huit
personnes ayant chacune leurs références, leurs expériences, leur vécu.
Chaque participant énonce un sujet (projet, problème ou
préoccupation) qui lui tient à cœur et pour lequel il a besoin de l’apport des
autres protagonistes. S’en suit une délibération qui conduit à choisir le sujet
qui sera traité lors de la séance en cours. Le porteur du sujet devient le « client » et les autres
acteurs des « consultants ». Le principe étant qu’il y ait autant de
séances que de participants pour que chacun expérimente au moins une fois la
position du « client ».
Se succèdent ensuite divers temps, chacun répondant à des règles
précises et notamment celle du respect de la parole et des points de vue des
autres. Fabien veille au grain. Il aime à préciser qu’il est « en position
basse ». Un modérateur qui ne viserait qu’à se faire oublier. L’exercice
de la vigilance bienveillante est à l’évidence un art qui ne s’invente pas.
Exit peu à peu les enjeux de pouvoir pourraient naturellement
s’immiscer dans la séance. Nous apprenons un savoir-être qui ne nous est pas
nécessairement familier. L’objectif n’est pourtant pas d’accéder à un
consensus, mais bien de laisser se révéler tous les angles de vue, si
divergents soient-ils. Une préservation
de la diversité des êtres qui crée de la vitalité.
Le codéveloppement comme une grande addition. Addition d’écoutes
actives, additions des questions
bienveillantes, additions des univers et des propositions. L’intelligence collective génère une énergie à
part entière. C’est peut être invisible pour les yeux, mais on le voit avec le cœur.
Et ça donne envie de marcher dans les pas de Fabien .
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